Ce cépage a souvent eu une assez mauvaise réputation. En France notamment,  sa culture n’a été autorisée jusqu’en 2008 que dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Depuis 2008, il est autorisé sur l’ensemble du territoire français. Bien entendu, en dehors de l’Alsace et de la Moselle, la production reste confidentielle.

En Allemagne, le riesling tient la première place des cépages cultivés avec, grosso modo 21 % de la surface viticole.

Le riesling allemand présente quelque caractéristiques qui l’écartent de son homologue français. On trouve rarement des levures commerciales et il ignore assez largement la tisane de chêne.

Jusqu’en 1971, la classification des vins allemands était fondée sur leur teneur en sucre. Cette classification a largement été abandonnée pour s’attacher à l’identité du terroir. Les meilleurs terroirs sont identifiés sous le nom de Grosses Gewachs . Ces terroirs sont vinifiés uniquement en sec avec un maximum de 9 g de sucre résiduel. Le rendement de ces grands crus est limité à 50 hl à l’hectare.

Le consommateur français est donc assuré de trouver dans la plupart des hypothèses des vins de grande qualité.

Il faut souligner qu’il existe un vinificateur célèbre Egon Muller qui produit parmi les meilleurs vins du monde. Les prix peuvent sembler assez dissuasifs mais il existe une solution de repli. Egon Muller vinifie en Tchéquie un riesling assez remarquable pour un prix tout à fait accessible : le château Bella. On le trouve assez facilement en vente sur Internet