Le Professeur Émile Peynaud dans son ouvrage de 1981 (édition Dunod), Connaissance et travail du  vin pouvait affirmer : « Mais on doit convenir, alors qu’il y a des grands vins rouges et des grands vins blancs, qu’il y a peu de vin rosé de grande classe. Peut-être à cause des difficultés de leur élaboration et de leur faible aptitude au vieillissement. Le vin rosé est un des vins qui pourrait bénéficier des progrès de la technique œnologique ». Il semble que le grand professeur ait été entendu. En effet, certains négociants et propriétaires considèrent qu’une vinification et un élevage en barrique peuvent apporter une note de noblesse au rosé, lui donner une originalité, une signature. « Un grand rosé possède de la complexité et de la longueur en bouche, notamment grâce au travail des lies lors des vinifications et, pourquoi pas un élevage en barriques… » (Gérard Bertrand, Pourquoi les rosés du Sud conquièrent-ils la planète ?, Revue du vin de France avril 2017, page 57).

D fait, on trouve de plus en plus de rosés haut-de-gamme qui sont vendus parfois à des prix  relativement stratosphériques.

On peut citer :

  • Clos Venturi aux environs de 17 €
  • domaines Ott
  • domaine Bassac cuvé icône aux environs de 35 €
  • Les Clos de Paulilles Cap Bear aux environs de 27 €
  • Ainsi que le très médiatique château MinutY.