La légende dit qu’Henri IV, aurait eu ses lèvres mouillées de ce vin le jour de son baptême. Cela explique-t-il qui fut un amant émérite. Il faudrait retenter l’expérience… Ce vin a été longtemps un vin pourrait-on dire « régional » qui était bu souvent sur du foie gras.
La période faste de ce vin est incontestablement le XVIe siècle. Le XIXe siècle et le début du 20e furent incontestablement une période de crise et ce vin a bien failli disparaître au début du XXe siècle.
Les années 60 marquent un renouvellement qualitatif essentiel avec notamment des producteurs comme Charles Hours et Henri Ramonteu. La production de ce dernier est tout à fait remarquable on peut citer notamment la quintessence du petit manseng (l’autre cépage principal et le gros manseng) peut être également utilisé le courbu blanc et deux autres cépages confidentiels.
Au sujet de la qualité des vins de Monsieur Ramonteu : une petite anecdote. Pour fêter un anniversaire important (une décennie) j’avais invité quelques amis bordelais et j’avais mis un point d’honneur à trouver des bouteilles « exotiques », c’est-à-dire non bordelaises. Rappelons que le bordelais a une connaissance innée du vin qui lui transmise par des promenades régulières dans le quartier des Chartrons. Par ailleurs il est bien connu que dans sa cave on ne trouve que du château Pétrus, du château Yquem… les pique-niques sur le banc d’arc en face du Cap-Ferret ne se font que dans la pire des hypothèses qu’avec du Château Margaux. Bref, j’avais servi le quintessence du petit manseng une bordelaise BCBG l’avait trouvé bon et m’a demandé de lui en commander plusieurs caisses. Bien entendu elle pensait, que le jurançon était un vin bas de gamme acheté nécessairement dans unhar discount Elle était béotienne en œnologie mais pas en snobisme. Je n’ai pas déféré à sa demande car le prix de la bouteille était certainement supérieur à celui de ses attentes…
On s’attachera particulièrement aux crus suivants :
- Camin Larrredya
- Domaine Cauhapé
- Clos Lapeyre
- Domaine de Souch