Il y a quelques années, les critiques ont découvert les arômes du vin. Initialement, ce qui était répertorié étaient les seuls  arômes classiques  qu’une personne éclairée pouvait aisément percevoir (fruits rouges, goudron, etc. Puis ,il y a eu incontestablement une montée en puissance avec la découverte d’arômes que l’amateur éclairé n’avait jamais pu percevoir. Cela faisait incontestablement riche. À l’heure actuelle. On se demande, si les bornes de la stupidité ne sont pas franchies. On prendra pour exemple un récent article paru dans le Figaro du samedi 21 – dimanche 22 mai 2000 article consacré  à : « La Dégustation de l’union des grands crus 2021 ». On retiendra quelques critiques assez délirantes Par exemple pour le château Cantemerle. « Au nez des arômes de gâteau au café et de myrtilles à point., avec quelques-uns notes florales grisantes. Intense en bouche, avec un délicieux arrière-goût de café fraîchement moulu, malgré un milieu de bouche dominé par l’acidité » ; château Clarke « ; Un bouquet plein d’assurance de prunes aux épices, avec une touche de vernis. Des notes de fruits noirs et de graphite en bouche . Des tanins fermes, voire stricts (sic) structurent le vin avec un corset végétal ». Enfin, cerise sur le gâteau, une appréciation qui a dû être écrite sous l’emprise de stupéfiants. Château La Tour de By. « La  gaufrette à la framboise, le sac de grand-mère avec des notes de pot-pourri, de parfum (iris, pivoine). La bouche est bien plus « jeune ». on  sent une énergie agréable. Comme une jeune fille retrouvée (pourquoi elle était perdue ?) qui aurait quitté le sac de mamie. Finale aux accents légèrement végétaux. » On n’est pas très loin du foutage de gueule ou c’est un article qui a été écrit par un labrador